"Il s'agira d'un système de nouvelle génération. Entre nous, nous le désignons comme "Tor-M 1,5" puisque la version précédente est Tor-M1", a expliqué le directeur de l'entreprise dans un entretien au journal Vremia Novosteï mercredi dernier.
Le Tor-M1 s'est rendu célèbre grâce à un contrat passé avec l'Iran et exécuté fin 2006, a rappelé le directeur général de l'usine Koupol, soulignant que le Tor-M1 n'avait pas d'analogues dans le monde.
"En l'espace d'un mois, nous sommes prêts à préparer et à organiser un concours, une sorte de duel, avec tout concurrent. Mais je ne pense pas que nos concurrents y soient également prêts. En Crète, dans un polygone d'essai, un Tor a surmonté 19 types de brouillage. Toutes les performances annoncées du système ont été confirmées à plusieurs reprises", a-t-il indiqué.
Selon le directeur général, les tentatives de copier le Tor n'ont pas non plus de sens.
"Les Américains ont acheté un Tor à la Biélorussie, il se trouve maintenant dans le désert du Nevada. Nous avons une photo: des experts américains ont entouré la batterie, ils sont en train de l'examiner de plus près. Mais je ne doute pas que lorsqu'ils arriveront à la copier, nous aurons un tout autre système", a-t-il affirmé.
Le système de missiles sol-air Tor-M1 est construit en série à l'Usine mécanique Koupol d'Ijevsk qui fait partie du consortium de matériel de DCA et DAM Almaz-Anteï. Le système est destiné à protéger des ouvrages administratifs, économiques et militaires ainsi que les premiers échelons des unités terrestres contre des missiles antiradars et de croisière, des drones, des bombes aériennes volantes, des avions et des hélicoptères, même ceux construits avec des technologies furtives.
Le Tor-M1 est l'unique système au monde en mesure de détecter et d'identifier jusqu'à 48 cibles à la fois, de les poursuivre et de tirer sur deux cibles à la fois volant à des altitudes de 20 à 6.000 mètres.