Sergei Lavrov : la Russie est prête à travailler avec les Etats-Unis sur une base de confiance mutuelle et d’égalité. Le ministre des affaires étrangères de Russie Sergei Lavrov a fait cette déclaration dans le journal américain « Washington Post ». Il a appelé l’Occident à renoncer à la recherche des signes de la deuxième guerre froide. Ici le commentaire de notre observateur politique Victor Enikeev.
L’article du ministre russe – c’est la suite du dialogue entre la Russie et les Etats-Unis, entre la Russie et l’Occident au sujet des rapports bilatéraux et multilatéraux, et les problèmes de l’organisation du monde. Le discours analytique fort et très critique du président de Russie Vladimir Poutine à Munich a marqué le début de ce dialogue. Dans ce discours, il a parlé de tout ce qui n’arrange pas Moscou. C’est l’aspiration des Etats-Unis à un monde unipolaire, leur mépris des lois internationales et un recours hypertrophié à la force dans les relations internationales. La Russie n’aime pas que l’Amérique veuille imposer aux autres états ses lois internes et ses normes. Le président Poutine a remarqué également que l’élargissement de l’OTAN à proximité des frontières de Russie ne peut pas ne pas l’inquiéter, tout comme la création du système global de Défense antimissile américaine en Pologne et en Tchéquie.
En fait, le discours du leader russe à Munich appelle à la révision de toute l’architectonique de la sécurité globale. Il souligne l’existence de plusieurs problèmes communs à la Russie et les Etats-Unis et dit que Moscou est prêt à prendre part à leur solution. Mais ce n’est possible que sur une base de confiance mutuelle, de respect et d’égalité.
L’article du ministre russe – c’est la suite du dialogue entre la Russie et les Etats-Unis, entre la Russie et l’Occident au sujet des rapports bilatéraux et multilatéraux, et les problèmes de l’organisation du monde. Le discours analytique fort et très critique du président de Russie Vladimir Poutine à Munich a marqué le début de ce dialogue. Dans ce discours, il a parlé de tout ce qui n’arrange pas Moscou. C’est l’aspiration des Etats-Unis à un monde unipolaire, leur mépris des lois internationales et un recours hypertrophié à la force dans les relations internationales. La Russie n’aime pas que l’Amérique veuille imposer aux autres états ses lois internes et ses normes. Le président Poutine a remarqué également que l’élargissement de l’OTAN à proximité des frontières de Russie ne peut pas ne pas l’inquiéter, tout comme la création du système global de Défense antimissile américaine en Pologne et en Tchéquie.
En fait, le discours du leader russe à Munich appelle à la révision de toute l’architectonique de la sécurité globale. Il souligne l’existence de plusieurs problèmes communs à la Russie et les Etats-Unis et dit que Moscou est prêt à prendre part à leur solution. Mais ce n’est possible que sur une base de confiance mutuelle, de respect et d’égalité.
L’administration américaine et celle de quelques autres pays ont perçu à tort cette intervention du président Poutine comme un renouveau d’ambitions impériales de Russie à la manière soviétique. Voilà pourquoi après la rencontre à Munich le ministre des affaires étrangères de Russie Sergei Lavrov a donné plusieurs fois des explications à ce sujet. Sur les pages de « Washington Post » il souligne que le discours du président russe visait à attirer l’attention de la communauté internationale et à initier une discussion sur notre vision du monde de demain.
La Russie ne cherche pas des avantages, elle veut être une puissance forte à côté des Etats-Unis forts, l’Europe, la Chine, l’Inde, le Brésil et d’autres pays. Mais Moscou va construire ses relations avec les partenaires étrangers à base des faits et non des propos gratuits.
La Russie ne cherche pas des avantages, elle veut être une puissance forte à côté des Etats-Unis forts, l’Europe, la Chine, l’Inde, le Brésil et d’autres pays. Mais Moscou va construire ses relations avec les partenaires étrangers à base des faits et non des propos gratuits.
