LES SIX MEDIATEURS INTERNATIONAUX REPRENNENT L’EXAMEN DU DOSSIER NUCLEAIRE IRANIEN

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Les six médiateurs internationaux – cinq membres permanents de l’ONU et l’Allemagne étudient la situation autour du programme nucléaire iranien présentée par le rapport de l’AIEA.
Les six médiateurs internationaux – cinq membres permanents de l’ONU et l’Allemagne étudient la situation autour du programme nucléaire iranien présentée par le rapport de l’AIEA. Lundi, à la réunion des six à Londres, débutera l’élaboration de la réaction de la communauté internationale au refus de Téhéran de renoncer à l’enrichissement d’uranium. Notre observateur Konstantin Garibov suit de près la situation autour du dossier nucléaire iranien.
A la veille de la réunion des six, Téhéran a déclaré son intention de poursuivre son programme nucléaire malgré l’exigence de la communauté internationale d’introduire un moratoire sur l’enrichissement d’uranium. Bien plus : il a prévenu qu’il n’accepterait aucune nouvelle sanction du CS de l’ONU avec les sanctions contre lui. Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux insistent sur le durcissement des sanctions. Certaines informations sur ces sanctions renforcées sont déjà connues : il s’agit de l’interdiction des voyages à l’étranger des représentants iraniens qui travaillent sur le programme nucléaire et balistique, de l’élargissement de la liste des marchandises, matériaux et équipements dont l’entrée en Iran est prohibée. Ce ne concerne pas uniquement les articles à usage double. Il y a deux mois, la Russie et la Chine ont su convaincre leurs partenaires de ne pas mettre ces restrictions dans la résolution du CS de l’ONU. En ce moment, les sanctions concernent seulement l’activité liée à l’enrichissement d’uranium, les projets liés avec l’eau lourde et la fabrication des missiles. Il est fort probable que les nouvelles sanctions contre l’Iran puissent redevenir un centre des débats à cause de la nouvelle résolution du CS de l’ONU sur l’Iran, trouve l’expert Sergei Tomine.
La Russie, va-t-elle soutenir les sanctions plus dures du CS de l’ONU contre l’Iran ? La question n’est pas facile. Il est clair que Moscou va insister sur les pourparlers croyant que les sanctions sont une mesure extrême, très indésirable. En plus, on peut contourner les sanctions adroitement. Certains pays qui achètent le pétrole en Iran en prévision des sanctions éventuelles cherchent des intermédiaires par lesquels ils pourraient passer dans le cas des sanctions pour acheter le pétrole iranien, a noté Sergei Tomine.
L’infrastructure de l’Iran et ses sites nucléaires figurent déjà dans la liste américaine des objectifs à attaquer, annonce le dernier numéro du magazine « New Yorker ». Les auteurs de l’article affirment que ce projet peut être mis en œuvre en 24 heures après l’ordre de George Bush. Aux Etats-Unis l’élite politique et militaire redoute des conséquences éventuelles du scénario militaire du problème iranien. Selon l’hebdomadaire britannique « Sunday Times », certains militaires haut placés du Pentagone ont menacé de démissionner si l’ordre de bombarder l’Iran est donné. Les militaires comprennent que les Etats-Unis n’ont pas assez de moyens pour être surs de remporter une victoire totale sur l’Iran.

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