LA COUR INTERNATIONALE DE LA HAYE A REJETE LES ACCUSATIONS CONTRE LA SERBIE ET LE MONTENEGRO

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La Serbie et le Monténégro ne sont pas responsables du génocide à Srebrenica, enclave de Bosnie-Herz. Tel est le verdict de la Cour internationale de justice à la Haye.
La Serbie et le Monténégro ne sont pas responsables du génocide à Srebrenica, enclave de Bosnie-Herzégovine. Tel est le verdict de la Cour internationale de justice à la Haye.
Les événements tragiques à Srebrenica, peuplée essentiellement de musulmans, ont eu lieu en 1995 au plus fort de la guerre civile en Bosnie- Herzégovine, qui a éclaté peu après le démembrement de l’ex-Yougoslavie. Selon certaines données, plusieurs milliers de musulmans bosniaques y ont trouvé la mort. Mais ce cas n’était pas unique, les épurations ethniques dans les anciennes républiques yougoslaves -la Bosnie-Herzégovine et la Croatie- ayant été un fait courant. Les Serbes bosniaques et croates en ont été le premières victimes.
Mais l’action en justice a été intentée contre les Serbes, et pas contre les responsables concrets, mais contre la Serbie et le Monténégro qui faisaient jusqu’à tout dernièrement encore partie d’un seul Etat. La direction de la communauté musulmane de Bosnie-Herzégovine voulait une compensation, qui, selon les spécialistes, pouvait atteindre plusieurs milliards de dollars. Mais les autorités de Sarajevo n’ont pas rassemblée de preuves d’implication du gouvernement de l’ex-république de Yougoslavie dans les actions des formations armées bosniaques, ni d’autant plus dans les actes de génocide. Aussi la Cour Internationale de justice a-t-elle reconnu que la Serbie et le Monténégro n’assument pas la responsabilité du génocide à Srenrenica.
C’est le moment choisi pour l’examen du dossier qui nous intéresse surtout, estime Eléna Gouskova, directeur du Centre d’études de la crise balkanique à l’Institut d’études slaves de l’Académie des sciences de Russie.
Pourquoi la question qui se trouvait longtemps sur les rayons de la justice est-elle ressortie aujourd’hui ? C’est qu’il s’agit de définir le statut du Kosovo. Aussi extrait-on différentes versions pour faire pression sur la Serbie et l’obliger à faire des concessions dans la question de l’indépendance du Kosovo.
Cette action en justice de la Bosnie-Herzégovine contre la Serbie et le Monténégro a été un moyen de pression. Mais les forces qui croyaient en tirer des dividendes ont fait un mauvais calcul. Non seulement parce qu’il n’y avait pas de preuves de la participation de la Serbie et du Monténégro à la guerre civile en Bosnie ( puisqu’ils en ont retiré leurs forces déjà en mai 1992) mais aussi parce que les juges de la Cour internationale de la Haye n’ont pas cru nécessaire de participer à des jeux politiques.
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