Moscou prêt à coopérer avec Washington sur la base de l'égalité et du respect mutuel (Lavrov)

S'abonner
Dans son article publié dimanche dernier dans le journal américain Washington Post, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a appelé les Etats-Unis à considérer sérieusement les intérêts de la Russie dans l'arène internationale.
MOSCOU, 26 février - RIA Novosti. Dans son article publié dimanche dernier dans le journal américain Washington Post, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a appelé les Etats-Unis à considérer sérieusement les intérêts de la Russie dans l'arène internationale.

"Nous sommes fermes sur notre plate-forme démocratique et n'entendons guère sacrifier le droit du peuple de Russie à prendre des décisions indépendantes et à formuler son opinion lors de la discussion des questions internationales", a notamment souligné le chef de la diplomatie russe.

Et d'ajouter: "La Russie est prête à coopérer avec les Etats-Unis sur la base de l'égalité en droits et du respect réciproque".

"Aujourd'hui que la Russie est prête à jouer un rôle positif dans les affaires internationales et à s'intégrer dans l'économie mondiale, alors qu'elle y tient elle-même, il serait peu constructif de la regarder comme un Etat hostile, quelles que soient les contradictions surgissant entre Moscou et Washington", a fait remarquer le ministre russe des Affaires étrangères.

Et de relever que des divergences sont parfois inévitables.

Cela dit, Sergueï Lavrov a tenu à rappeler les paroles du président des Etats-Unis, George W. Bush, qui avait dit récemment: Bien que certaines divergences persistent effectivement entre nos pays, "il y a aussi entre nous des relations qui nous permettent de trouver des points communs et de régler les problèmes".

Comme l'a signalé le chef de la diplomatie russe, l'Occident n'interprète pas toujours de façon tout à fait adéquate le contenu de l'intervention du président russe Vladimir Poutine à la Conférence de Munich sur la politique de sécurité. Le discours munichois de Vladimir Poutine n'est aucunement un appel à la "guerre froide", a noté Sergueï Lavrov.

"Toute personne qui lira attentivement le texte intégral de l'intervention du président russe ne manquera pas de constater que Vladimir Poutine n'attaque pas les Etats-Unis et ne propose pas, non plus, la Russie à titre de contrepoids à leur politique unilatéraliste. Il exhorte seulement à créer un monde où plusieurs centres d'influence existent et où les porteurs d'intérêts différents conjuguent leurs efforts et, lors de la solution de problèmes généraux du monde, parviennent, dans un format multilatéral, à un dénominateur commun", a relevé le ministre russe des Affaires étrangères.

A titre d'exemple d'une telle coopération multilatérale, Sergueï Lavrov a évoqué l'accord enregistré récemment aux négociations à six sur le problème nucléaire dans la péninsule Coréenne.

(Les négociations à six sur le problème nucléaire dans la péninsule Coréenne associent la République populaire de Chine, la République Démocratique et Populaire de Corée , les Etats-Unis, la République de Corée, la Fédération de Russie et le Japon - ndlr.)

"Une telle approche pragmatique peut permettre d'obtenir des résultats réels", a écrit dans son article dans les pages du Washington Post le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала