Selon Gazprom, la rencontre précédente de MM. Miller et Boïko s'est déroulée le 16 février.
Outre une éventuelle participation de l'Ukraine à des projets gaziers sur le territoire russe les parties ont passé en revue des questions relatives au développement de leur coopération stratégique dans la sphère pétrogazière, selon le communiqué.
Le 1er février, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que l'Ukraine pourrait être autorisée à acquérir des actifs de production russes sous réserve de création d'un consortium conjoint de transport de gaz avec la Russie.
"Nos partenaires ukrainiens voudraient non seulement créer un consortium de transport de gaz mais aussi avoir la possibilité d'acquérir des actifs de production sur le territoire de la Fédération de Russie. En règle générale, nous ne le faisons pas. Mais si nous acceptons de développer de tels rapports avec nos partenaires européens, par exemple, avec l'allemand BASF, pourquoi ne pas le faire avec les Ukrainiens ?" s'est interrogé le président russe lors de sa conférence de presse jeudi 1er févier au Kremlin.
De son côté, le vice-premier ministre ukrainien Andreï Kliouïev a déclaré le 6 février que le gouvernement ukrainien n'avait pas l'intention de transmettre la direction du système de transport du gaz du pays à des Etats tiers.
"En ce moment, le gouvernement ne prévoit de transmettre le système de transport du gaz ni à la Russie, ni à l'Union européenne, ni à la Biélorussie", a déclaré M. Kliouïev à la Rada suprême (parlement).
Toujours le 6 février, la Rada ukrainienne a voté la loi interdisant la "privatisation" du Système de transport de gaz national. Le 21 février, celle-ci a été signée par le président.
Le Système ukrainien de transport de gaz, d'une longueur de 37 500 km, comprend 71 postes de compression, 13 réservoirs souterrains d'un volume total de 32 milliards de mètres cubes. Le Système permet d'exporter vers l'Europe 141 milliards de mètres cubes de gaz par an.
