LA POSITION DURE DES ETATS-UNIS ET D’ISRAEL EMPECHE DE FORMER LE GOUVERNEMENT PALESTINIEN

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Washington et Tel-Aviv font une pression très dure sur les Palestiniens en les menaçant de boycotter le nouveau cabinet s’il n’est pas conforme aux principes du « quartette » proche-oriental.
Washington et Tel-Aviv font une pression très dure sur les Palestiniens en les menaçant de boycotter le nouveau cabinet s’il n’est pas conforme aux principes du « quartette » proche-oriental. La secrétaire d’état américaine Condoleezza Rice a fait cette déclaration après avoir rencontré dimanche le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas.
Pour les Palestiniens qui se trouvent sur le seuil d’une guerre civile, la création d’un nouvel organe exécutif est une chance pour surmonter la crise intérieure. Les observateurs sont unanimes : il ne faut pas empêcher les Palestiniens. Le président de Russie Vladimir Poutine l’a dit lors de sa tournée proche-orientale.
Toute pression extérieure risque d’attiser à nouveau les tensions. Il s’agit de former la position du nouveau gouvernement par rapport à Israël. Il faut reconnaître l’état juif. Le quartette des médiateurs internationaux a formulé ses exigences et tout devrait se dérouler d’après son scénario. Mais les Palestiniens ont du mal à l’accepter. Il leur faudrait un compromis politique.
Les membres modérés du HAMAS sont prêts à un armistice avec Israël, ce qui est une forme indirecte de reconnaissance. Mais Washington et Tel-Aviv n’en sont pas satisfaits. Ils ont menacé de ne pas reconnaître le nouveau cabinet s’il n’accomplissait pas les exigences du quartette. C’est une pression dure. Des déclarations de ce genre sont faites à la veille d’une rencontre tripartite : Israël – Palestine – Etats-Unis. On sait que Mahmoud Abbas a l’intention de s’adresser à Ehud Olmert et à Condoleezza Rice pour leur demander de donner une chance au nouveau gouvernement. Mais les moyens de cette rencontre sont limités parce qu’Abbas n’entend que des ultimatums. Il paraît que les Etats-Unis et Israël font une sourde oreille lorsque les autres leur disent de ne pas empêcher les Palestiniens. Ici l’avis de l’expert russe sur le P-O Anatoly Egorine :
Les Palestiniens ont beaucoup de problèmes internes – sociaux et autres. Donc, il faut leur donner la possibilité de former un gouvernement qui serait capable de régler ces problèmes.
Le règlement de la crise proche-orientale est un processus qui demande une patience politique et une sagesse. Attiser les tensions avant la rencontre tripartite est loin d’y favoriser.

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