Selon Thomas Kelso, analyste du Centre des opérations spatiales de Colorado-Springs, les Etats-Unis suivent les trajectoires des plus gros débris, dont le diamètre est trois fois supérieur à celui d'une balle de base-ball, mais les débris plus petits se comptent peut-être par centaines, voire par milliers, ce qui crée un danger substantiel pour les satellites et aussi pour la Station spatiale internationale (ISS) et les navettes américaines.
"Logiquement, cela (le test chinois) devrait avoir des retombées pour tout ce qui se trouve sur orbite, a indiqué l'expert américain selon lequel à ce jour on a enregistré de 500 à 600 cas de passage de fragments du satellite chinois à moins de cinq kilomètres de satellites évoluant dans l'espace.
Cette distance est déjà considérée comme dangereuse et les structures militaires américaines suivant les objets sur orbite se doivent dans ces cas-là de mettre en garde contre le péril potentiel menaçant les engins spatiaux.
Le satellite météorologique chinois Feng Yun-1C arrivé à bout de ressources avait été pulvérisé par impact cinétique par un missile balistique chinois et ses débris s'étaient éparpillés, augmentant d'emblée de 10% la quantité "d'ordures spatiales", a déclaré l'expert américain.