"C'était bien qu'il n'ait pas cité les partis avec lesquels il sympathise. Et, pour la première fois, il ne les a pas jugés sur le plan politique. D'autre part, il a éliminé de son discours le mot "successeur". Il y a des candidats et une lutte entre eux : voilà de quoi le président à parlé", a estimé M. Jirinovski à l'issue de la conférence de presse du chef de l'Etat jeudi au Kremlin.
M. Poutine a déclaré qu'il n'y aurait pas de successeur au poste de président russe - les élections du chef de l'Etat russe se dérouleront en 2008. "Pour ce qui est du successeur, - je me suis exprimé à plusieurs reprise à ce sujet - il n'y en aura pas du tout, contrairement aux candidats à la présidence", a indiqué M. Jirinovski.
Pour ce qui est des candidats, c'est aux électeurs de choisir le meilleur, selon le président, a rappelé le leader des libéraux-démocrates.
Les réponses de Poutine renferment un message à l'élite politique, a estimé M. Jirinovski.
"Il me semble qu'il a souhaité qu'il y ait, à l'avenir, davantage de partis constructifs, c'est ce que nous voyons aujourd'hui, et moins de partis qui veulent tout détruire", a dit le leader des libéraux-démocrates.
Dans l'ensemble, l'intervention du président a été concentrée sur des aspects positifs.
Selon M. Jirinovski, ces changements ont effectivement lieu et souvent ceux qui occupent des positons clefs dans l'Etat tiennent compte des propositions de l'opposition. "Ce n'est pas tellement bon pour nous (opposition). Notre champ de man�uvre s'en trouve rétréci. Mais nous nous en félicitions car, tout compte fait, la situation dans le pays s'améliore", a encore indiqué le leader du LDPR.