SERGUEI LAVROV : LES IDEES RECUES FREINENT LE PROCESSUS DE PAIX AU PROCHE ORIENT

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La persistance des idées reçues, le refus d’abandonner la rhétorique publique
La persistance des idées reçues, le refus d’abandonner la rhétorique publique et de faire des pas les uns au devant des autres freinent le processus de paix au Proche Orient, a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov au cours d’une conférence de presse le 2O décembre , concernant les résultats des activités de son ministère en 2OO6.

Il importe que les forces extrémistes en Israël et en Palestine ne jouent pas de rôle décisif dans le règlement du conflit au Proche Orient, si l’on parle du règlement israélo-palestinien, dit le ministre. Nous avons entendu dire à plusieurs reprises que le premier-ministre Olmert et le président Abbas souhaitent une rencontre directe. Nous considérons également qu’une telle rencontre devrait se tenir.
Si la rencontre des leaders de la Palestine et d’Israël a lieu, la Russie prêterait son aide, bien qu‘elle ne prétende pas à une médiation particulière dans le règlement de la situation.

Le président russe parlait il y a assez longtemps de la nécessité de réunir une conférence internationale sur tous les aspects du règlement au Proche Orient, en entendant par là non pas l’événement d’un jour, mais le processus, engageant tous les pays qui influent sur la situation actuelle d’une façon ou d’une autre.
Ce dialogue devrait engager également l’Iran et la Syrie. Selon le chef de la diplomatie russe, les tentatives d’isoler quelques pays que ce soit dans la région ou des forces à l’intérieur du pays dressent l’obstacle principal au processus de paix. Il faut régler les problèmes de la région en faisant participer aux négociations toutes les parties concernées et non pas en isolant tels ou tels pays.
La Russie avait toujours pris une part active aux efforts de règlement de la crise au Proche Orient, de règlement d’ensemble du conflit israélo-arabe, dont les axes syrien et libanais font partie, a déclaré Lavrov. Selon lui, en tant qu’un des 4 sponsors du problème du Proche Orient ( aux côtés des Etats-Unis, de l’Union Européenne et de l’ONU), la Russie contribue à trouver des dénouements de la « feuille de route », consacrée essentiellement au règlement israélo-palestinien. Cependant, il est nécessaire de nos jours d’atteindre des accords globaux sur les affaires proche-orientales, comprenant les problèmes libanais et syrien. D’après le chef de la diplomatie russe, Moscou est préoccupée par la situation au Liban, qui ressemble à bien des égards à ce qui se passe dans les territoires palestiniens et suscite une vive inquiétude, vu la menace d’une confrontation intérieure. L’unité nationale du Liban et des territoires palestiniens devrait être assurée sur la base de la légalité et de l’ordre constitutionnel. Telle est la position de la Russie qui essaie d’aider le gouvernement libanais à trouver des moyens pour rétablir la concorde. Sous ce rapport, a ajouté Serguei Lavrov, la Russie fait grand cas des efforts de la Ligue arabe,
visant à normaliser la situation dans la région.
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