Les groupes gaziers russe Gazprom et français Gaz de France ont signé mardi à Moscou un accord, aux termes duquel le géant russe obtient un accès direct aux consommateurs finaux en France. Quelques détails sur les paramètres de l’accord dans l’information de Evguéni Krychkine.
Les parties se sont entendues de prolonger de 18 ans l’accord approvisionnant en gaz russe le Gaz de France (GDF) qui courait jusqu’à 2012 et portait sur 12 milliards de mètres cubes par an. Outre ces 12 milliards annuels, GDF recevra 2,5 mds de m3 supplémentaires de gaz russe par an à compter de 2010, lorsque le gazoduc sous la Baltique, le Nord Stream, entrera en service. Le groupe russe Gazprom va de son côté pouvoir vendre jusqu’ à 1,5 md de mètres cubes annuels de gaz en direct aux clients finaux (entreprises et particuliers) en France à partir d’octobre 2007, ces volumes lui étant rétrocédés par GDF.
Cette dernière circonstance paraît surtout importante, car jusqu’à récemment le consortium russe n’en vendait qu’aux compagnies européennes. Avec un accès direct aux consommateurs finaux le Gazprom pourra rentabiliser ses activités. Le PDG de Gazprom Alexeï Miller a été clair dans l’appréciation du document signé.
Les parties se sont entendues de prolonger de 18 ans l’accord approvisionnant en gaz russe le Gaz de France (GDF) qui courait jusqu’à 2012 et portait sur 12 milliards de mètres cubes par an. Outre ces 12 milliards annuels, GDF recevra 2,5 mds de m3 supplémentaires de gaz russe par an à compter de 2010, lorsque le gazoduc sous la Baltique, le Nord Stream, entrera en service. Le groupe russe Gazprom va de son côté pouvoir vendre jusqu’ à 1,5 md de mètres cubes annuels de gaz en direct aux clients finaux (entreprises et particuliers) en France à partir d’octobre 2007, ces volumes lui étant rétrocédés par GDF.
Cette dernière circonstance paraît surtout importante, car jusqu’à récemment le consortium russe n’en vendait qu’aux compagnies européennes. Avec un accès direct aux consommateurs finaux le Gazprom pourra rentabiliser ses activités. Le PDG de Gazprom Alexeï Miller a été clair dans l’appréciation du document signé.
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L’accord signé continuera d’assurer la sécurité énergétique des clients en France et en Europe. Certes, les contrats durables sont un élément important de la sécurité énergétique. Le Gazprom restera le fournisseur sûr du gaz en France qu’il a été ces 30 dernières années.
Le PDG de Gaz de France Jean-François Cirelli a appelé les ententes conclues une belle réussite pour sa compagnie. Il n’entrevoit pas de danger en ce que le consortium russe devient un concurrent de GDF sur le marché français. Qui plus est, il considère le groupe russe Gazprom comme le meilleur de ceux qu’il voudrait voir sur ce marché.
Nous rappelons que les clients français ne sont pas les premiers à qui Gazprom va livrer du gaz naturel en direct. Des conditions analogues ont été fixées dans le cadre de l’entente au sujet du prolongement des contrats durables avec OMV autrichien et ENI italien. Sur le marché italien le consortium russe pourra vendre 2 mds de m3 du gaz avec la perspective de vendre en direct jusqu’à 3 mds de m3 à compter de 2010. Sur le marché autrichien –1,7 md de m3. De telles attitudes profitent à tous, en premier lieu, aux clients.
L’accord signé continuera d’assurer la sécurité énergétique des clients en France et en Europe. Certes, les contrats durables sont un élément important de la sécurité énergétique. Le Gazprom restera le fournisseur sûr du gaz en France qu’il a été ces 30 dernières années.
Le PDG de Gaz de France Jean-François Cirelli a appelé les ententes conclues une belle réussite pour sa compagnie. Il n’entrevoit pas de danger en ce que le consortium russe devient un concurrent de GDF sur le marché français. Qui plus est, il considère le groupe russe Gazprom comme le meilleur de ceux qu’il voudrait voir sur ce marché.
Nous rappelons que les clients français ne sont pas les premiers à qui Gazprom va livrer du gaz naturel en direct. Des conditions analogues ont été fixées dans le cadre de l’entente au sujet du prolongement des contrats durables avec OMV autrichien et ENI italien. Sur le marché italien le consortium russe pourra vendre 2 mds de m3 du gaz avec la perspective de vendre en direct jusqu’à 3 mds de m3 à compter de 2010. Sur le marché autrichien –1,7 md de m3. De telles attitudes profitent à tous, en premier lieu, aux clients.
