C'est ainsi que le président du Comité pour les Affaires internationales du Conseil de la Fédération (Chambre haute du Parlement russe) a commenté l'actuelle visite à Moscou du président de la Syrie, Bachar al-Assad.
"Qui plus est, a poursuivi Mikhaïl Marguelov, la coopération russo-syrienne est une composante majeure de la réussite de tous les efforts de paix dans la région".
Dans les conditions où la situation au Proche-Orient se trouve pratiquement au bord d'une guerre civile, la visite du leader syrien à Moscou doit conforter la similitude des vues des parties sur les questions clés et déterminer le vecteur des efforts de paix à déployer dans la région, a noté le président du Comité pour les Affaires internationales de la Chambre haute du Parlement russe.
"Je tiens à rappeler que, de nos jours, l'attitude face aux problèmes du Proche-Orient commence à changer. Ainsi, il est bien recommandé à la Maison Blanche de régler les conflits palestino-israélien et irakien, en y engageant la Syrie et l'Iran. L'Union européenne (UE) change, elle aussi, d'attitude face à la situation dans cette partie du monde", a relevé Mikhaïl Marguelov.
Dans ce contexte, le sénateur a évalué la position de la Russie comme "la plus conséquente et la plus productive". "Moscou a toujours prôné un dialogue avec toutes les forces politiques essentielles de la région, pour les faire participer à la solution des problèmes de la stabilisation de la situation, et la Syrie figure parmi les plus importantes forces politiques", a signalé le sénateur.
Qui plus est, a-t-il dit, la Syrie figure parmi les Etats peu nombreux qui déploient des efforts réels pour stabiliser la situation au Proche-Orient, et notamment pour normaliser ses relations avec Israël. "La Syrie tente aussi de normaliser ses rapports avec les Etats-Unis. Elle leur a proposé, par exemple, sa médiation dans le règlement du problème irakien", a ajouté en conclusion Mikhaïl Marguelov.