"Après son arrivée au pouvoir au début de l'année en cours, le gouvernement conservateur du Canada s'aligne de plus en plus sur Washington dans les affaires internationales. Cette décision n'a pour nous rien de nouveau ou d'étonnant", a-t-il souligné.
M. Popov a regretté que les autorités canadiennes tentent de faire pression sur la Biélorussie en s'immisçant dans ses processus politiques intérieurs. "Ce sont, à notre avis, des démarches à courte vue et sans avenir", a-t-il précisé.
Le porte-parole de la diplomatie biélorusse a fait ressortir le prétexte sous lequel Ottawa avait introduit les sanctions. "Il se trouve que leur introduction, selon le ministre canadien des Affaires étrangères, poursuit un objectif noble, celui d'améliorer les conditions de vie des Biélorusses. Cette interprétation des sanctions commerciales qui frôle le cynisme ne résiste pas à la critique et pèsera lourd sur la conscience de leurs auteurs", a-t-il dit.
Le ministre canadien des Affaires étrangères, Peter McKay, avait annoncé plus tôt l'introduction de sanctions commerciales unilatérales à l'égard de la Biélorussie. Selon l'agence Reuters, une licence d'exportation spéciale sera requise pour exporter vers la Biélorussie les produits de tous types, à l'exception de l'assistance humanitaire (aliments, vêtements et médicaments).