Qualifiant l'Holocauste de "mythe" dans ses interventions publiques, le président de l'Iran, Mahmoud Ahmadinejad, a, par exemple, proposé aux pays éprouvant leur culpabilité pour l'extermination massive de Juifs de céder à ces derniers une partie de leur territoire pour y transférer l'Etat hébreu et de régler ainsi le problème palestinien.
En 2005, l'Assemblée Générale de l'Organisation des Nations Unies a adopté une résolution condamnant le génocide du peuple juif et invitant la communauté internationale à perpétuer le souvenir de l'Holocauste.
"J'ai été heureux d'entendre au cours de ma visite une condamnation explicite et inconditionnelle de l'antisémitisme iranien de la part de nos partenaires russes", a déclaré mardi devant les journalistes à Moscou M. Abramovich.
Et d'ajouter qu'à part le thème de l'Holocauste, ses négociations moscovites ont aussi porté sur l'actuelle situation au Liban, en Syrie et dans les territoires sous contrôle de l'Autorité palestinienne.
Pour Aaron Abramovich qui n'occupe pas depuis longtemps ce poste au ministère israélien des Affaires étrangères, c'est la première visite en Russie, l'occasion de se familiariser avec le pays.
D'autre part, c'est une visite qui clôture en quelque sorte l'année 2006 qui s'en va. L'année 2006 qui s'est déroulée sous le signe du 15e anniversaire du rétablissement des relations diplomatiques russo-israéliennes était pleine de contacts bilatéraux très intenses.
"La tâche est de procéder à l'inventaire de tous les problèmes en discussion, de dresser une sorte de bilan de l'année, d'assigner les objectifs pour l'avenir, de constater les problèmes et les divergences persistants, de chercher des voies à emprunter pour les surmonter", a notamment déclaré à RIA Novosti Eddy Shapira, porte-parole adjoint du ministère israélien des Affaires étrangères.
"L'autre tâche du directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères est de mieux connaître la classe politique russe", a ajouté le porte-parole adjoint de la diplomatie israélienne.
