Sergei Yastrjembski, l’aide du président russe pour les problèmes du développement des relations avec l’Union Européenne a donné une interview au journal allemand « Frankfurter Allgemeine Zeitung ». Il a déclaré que la Russie comptait sur la présidence de l’Allemagne à l’Union Européenne pour développer la coopération bilatérale. Un commentaire de notre observateur Anatoly Potapov.
A partir du 1 janvier, c’est l’Allemagne qui effectuera la présidence à l’Union Européenne. A la veille de cette date, les médias allemands et les experts soulignent l’importance des intérêts mutuels de l’UE et de Russie. La conclusion est la suivante : malgré les difficultés dans les relations des parties, le sujet principal du dialogue, ce sera à nouveau le futur Accord sur le partenariat et la coopération.
L’avis russe sur la future coopération avec l’UE est exprimé dans l’interview. Sergei Yastrjembski trouve que les dirigeants allemands sont très bien informés sur la Russie et comprennent que les relations avec elle sont très importantes pour l’Union Européenne. Il ne faut pas oublier que 55% du chiffre d’affaire du commerce étranger de Russie sont dus à l’UE. Puisqu’il y a là un principe d’unanimité pour adopter les décisions, un dialogue constructif est bloqué à cause du veto polonais. Varsovie est mécontent que la Russie ait interdit les importations de la viande polonaise. Les experts européens trouvent que l’impossibilité de coopérer avec la Russie à cause de la position polonaise est une tache noire sur la réputation de l’UE. Les services de contrôle vétérinaire et hygiénique ont toujours des questions à poser à la Pologne au sujet de sa viande. L’UE, saura-t-elle trouver un compromis pour reprendre un dialogue constructif avec la Russie lors de la présidence allemande ? Nous avons demandé au président du comité pour les affaires internationales de la Douma d’Etat Konstantine Kossatchev de s’exprimer là-dessus :
A partir du 1 janvier, c’est l’Allemagne qui effectuera la présidence à l’Union Européenne. A la veille de cette date, les médias allemands et les experts soulignent l’importance des intérêts mutuels de l’UE et de Russie. La conclusion est la suivante : malgré les difficultés dans les relations des parties, le sujet principal du dialogue, ce sera à nouveau le futur Accord sur le partenariat et la coopération.
L’avis russe sur la future coopération avec l’UE est exprimé dans l’interview. Sergei Yastrjembski trouve que les dirigeants allemands sont très bien informés sur la Russie et comprennent que les relations avec elle sont très importantes pour l’Union Européenne. Il ne faut pas oublier que 55% du chiffre d’affaire du commerce étranger de Russie sont dus à l’UE. Puisqu’il y a là un principe d’unanimité pour adopter les décisions, un dialogue constructif est bloqué à cause du veto polonais. Varsovie est mécontent que la Russie ait interdit les importations de la viande polonaise. Les experts européens trouvent que l’impossibilité de coopérer avec la Russie à cause de la position polonaise est une tache noire sur la réputation de l’UE. Les services de contrôle vétérinaire et hygiénique ont toujours des questions à poser à la Pologne au sujet de sa viande. L’UE, saura-t-elle trouver un compromis pour reprendre un dialogue constructif avec la Russie lors de la présidence allemande ? Nous avons demandé au président du comité pour les affaires internationales de la Douma d’Etat Konstantine Kossatchev de s’exprimer là-dessus :
Pour l’Allemagne, le destin du futur accord sur le partenariat et la coopération avec la Russie est prioritaire. Un pays aussi puissant et respectable que l’Allemagne est capable de prendre des décisions qui répondent aux intérêts stratégiques de l’Europe que la Russie partage. Donc, nous comptons beaucoup sur l’Allemagne, a conclu Konstantine Kossatchev.
Le porte-parole russe a confirmé que la Russie considérait l’UE comme un partenaire N1, surtout en économie.
Le porte-parole russe a confirmé que la Russie considérait l’UE comme un partenaire N1, surtout en économie.
