Il est vrai, fait remarquer le politologue, "le président Viktor Iouchtchenko et son équipe essaient d'empêcher le référendum, bien qu'ils n'aient pas de raisons légales pour cela".
En ce qui concerne le référendum sur l'OTAN qui s'est tenu en Crimée, "sa bonne organisation montre à Viktor Iouchtchenko et à son équipe qu'il y a une volonté d'opposer une riposte à cette politique, estime l'expert.
"Il est peu probable que d'autres régions suivent l'exemple de la Crimée, car le soutien massif à la politique anti-otanienne et l'influence des communistes et des sociaux-démocrates, principaux organisateurs du référendum, y font défaut", a déclaré Mikhaïl Pogrebinski.
Selon lui, le Parti des Régions (de Viktor Ianoukovitch) ne soutiendra pas les hommes politiques qui se prononcent contre l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN.
"Il est irréaliste d'entraîner le Parti des régions dans ce processus, car son leader Viktor Ianoukovitch, premier ministre ukrainien, a indiqué lors de ses séjours aux Etats-Unis et en Europe, qu'il était intéressé à l'extension de la coopération avec l'OTAN", a poursuivi le politologue.
"Le Parti des régions ne peut pas participer aujourd'hui aux actions anti-otaniennes", a expliqué Mikhaïl Pogrebinski.
Au référendum de samedi, 98,7% des habitants de la Crimée se sont prononcés contre la politique d'adhésion à l'OTAN appliquée par le président ukrainien Viktor Iouchtchenko.
