L'Union européenne peut notamment faire pressions sur la Turquie au cours des négociations sur son adhésion à l'UE pour obliger Ankara à remplir ses propres engagements, a estimé le chef de la diplomatie arménienne.
Selon M. Oskanian, l'Arménie ne fera que gagner si la société turque devient plus ouverte. "Plus la société turque deviendra ouverte, plus la solution de la "question arménienne" y sera facile, plus la discussion de ce problème sera large au sein de la société turque, plus la frontière entre l'Arménie et la Turquie sera rapidement débloquée", a fait remarquer le diplomate.
A l'heure actuelle, l'Arménie n'a pas de relations diplomatiques avec la Turquie. En 1992, la Turquie a fermé sa frontière avec l'Arménie.