Moscou désapprouve vivement les tentatives de Washington de violer les procédures de l’ONU.
A cause de la délégation américaine, les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU arrivés à la réunion avaient dû croire s’être trompé de porte. Ils avaient l’intention de débattre le projet de résolution sur l’Iran, et le représentant américain a essayé de mettre à l’ordre du jour le thème de violations des droits de l’homme en Biélorussie. La Russie n’était pas d’accord. Selon la pratique de l’ONU, cela voulait dire que ce point n’était pas inclus. Pourtant, le représentant américain a fait une déclaration préparée d’avance. L’ambassadeur de Russie a blâmé cette démarche car elle n’avait rien à voir avec l’ordre du jour et il a quitté la salle de réunion en signe de protestation.
Ensuite, la délégation américaine a fait un point de presse dans les couloirs de l’ONU à ce sujet. C’est aussi une violation de la procédure car c’est le président du CS de l’ONU qui informe les journalistes sur les bilans des réunions si tous les membres du conseil sont d’accord. Dans une interview à « la Voix de la Russie », le vice-ministre des affaires étrangères de Russie Alexandre Yakovenko a donné son commentaire du scandale à l’ONU :
Moscou considère cette démarche américaine comme une tentative d’utiliser le Conseil de Sécurité de l’ONU pour résoudre les problèmes politiques internes des Etats-Unis. Le CS de l’ONU doit se charger des questions définies par la Charte de l’ONU comme relevant de sa compétence si elles présentent une menace à la paix et la sécurité internationale. Pour ce qui est des droits de l’homme, l’ONU prévoit d’autres mécanismes.
A cause de la délégation américaine, les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU arrivés à la réunion avaient dû croire s’être trompé de porte. Ils avaient l’intention de débattre le projet de résolution sur l’Iran, et le représentant américain a essayé de mettre à l’ordre du jour le thème de violations des droits de l’homme en Biélorussie. La Russie n’était pas d’accord. Selon la pratique de l’ONU, cela voulait dire que ce point n’était pas inclus. Pourtant, le représentant américain a fait une déclaration préparée d’avance. L’ambassadeur de Russie a blâmé cette démarche car elle n’avait rien à voir avec l’ordre du jour et il a quitté la salle de réunion en signe de protestation.
Ensuite, la délégation américaine a fait un point de presse dans les couloirs de l’ONU à ce sujet. C’est aussi une violation de la procédure car c’est le président du CS de l’ONU qui informe les journalistes sur les bilans des réunions si tous les membres du conseil sont d’accord. Dans une interview à « la Voix de la Russie », le vice-ministre des affaires étrangères de Russie Alexandre Yakovenko a donné son commentaire du scandale à l’ONU :
Moscou considère cette démarche américaine comme une tentative d’utiliser le Conseil de Sécurité de l’ONU pour résoudre les problèmes politiques internes des Etats-Unis. Le CS de l’ONU doit se charger des questions définies par la Charte de l’ONU comme relevant de sa compétence si elles présentent une menace à la paix et la sécurité internationale. Pour ce qui est des droits de l’homme, l’ONU prévoit d’autres mécanismes.
La Russie fera tout pour que le CS de l’ONU s’en tienne aux problèmes qui lui incombent selon la charte onusienne. Le chef du MAE de Russie Sergei Lavrov s’est exprimé au sujet des propositions américaines de discuter la situation en Biélorussie au CS de l’ONU :
Il est nécessaire de faire tout pour que le CS de l’ONU se concentre sur les problèmes vraiment cruciaux et ne perde pas son temps à débattre ceux qui n’ont rien à voir avec son mandat.
Le scandale a eu lieu à la veille du serment du nouveau secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon. On aimerait espérer que la cérémonie solennelle n’en sera pas ombragée et, en même temps, que le nouveau secrétaire général y fera attention.
Il est nécessaire de faire tout pour que le CS de l’ONU se concentre sur les problèmes vraiment cruciaux et ne perde pas son temps à débattre ceux qui n’ont rien à voir avec son mandat.
Le scandale a eu lieu à la veille du serment du nouveau secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon. On aimerait espérer que la cérémonie solennelle n’en sera pas ombragée et, en même temps, que le nouveau secrétaire général y fera attention.