Après de longues discussions le Conseil de Sécurité (CS) de l’ONU a réussi à concerter le projet de résolution sur l’Iran. Le document présenté par la « troïka » européenne — la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France — a reçu l’approbation des Etats-Unis et de la Russie. Une information de Evguéni Krychkine.
D’après l’ambassadeur de Russie à l’ONU Vitali Tchourkine, le projet de résolution reflète la philosophie de la Russie et ne porte pas de caractère punitif. Le projet de résolution n’empêche pas l’Iran de développer le nucléaire civil. Dans le même temps, il crée des obstacles à l’utilisation de l’atome à des fins militaires. Ainsi, il interdit des livraisons à l’Iran et de l’Iran de matériaux et de technologies liés à l’enrichissement d’uranium et à son retraitement, au réacteur à eau lourde, au développement des missiles capables de porter des ogives nucléaires, ainsi qu’à l’aide à des spécialistes iraniens dans ces domaines.
Le document vise à régler le problème nucléaire iranien par des moyens diplomatiques, estime l’expert russe Anton Khlopkov.
A l’issue des consultations assez dures avec d’autres membres du CS la Russie est parvenue à faire valoir la variante de compromis de la résolution qui laisse la possibilité à des négociations. Dans le même temps la République Islamique d’Iran doit montrer de la souplesse pour trouver des conditions mutuellement acceptables afin d’entamer de tels pourparlers.
D’après l’ambassadeur de Russie à l’ONU Vitali Tchourkine, le projet de résolution reflète la philosophie de la Russie et ne porte pas de caractère punitif. Le projet de résolution n’empêche pas l’Iran de développer le nucléaire civil. Dans le même temps, il crée des obstacles à l’utilisation de l’atome à des fins militaires. Ainsi, il interdit des livraisons à l’Iran et de l’Iran de matériaux et de technologies liés à l’enrichissement d’uranium et à son retraitement, au réacteur à eau lourde, au développement des missiles capables de porter des ogives nucléaires, ainsi qu’à l’aide à des spécialistes iraniens dans ces domaines.
Le document vise à régler le problème nucléaire iranien par des moyens diplomatiques, estime l’expert russe Anton Khlopkov.
A l’issue des consultations assez dures avec d’autres membres du CS la Russie est parvenue à faire valoir la variante de compromis de la résolution qui laisse la possibilité à des négociations. Dans le même temps la République Islamique d’Iran doit montrer de la souplesse pour trouver des conditions mutuellement acceptables afin d’entamer de tels pourparlers.
Cela pourrait être : la transparence des activités iraniennes dans la sphère nucléaire, une large coopération de Téhéran avec l’AIEA, le refus du programme d’enrichissement d’uranium. Cela aura levé toutes les préoccupations de la communauté internationale à propos des travaux de l’Iran dans la sphère nucléaire.
Tant que cela n’est pas fait le CS est obligé de recourir à des moyens de pression sur la direction iranienne. On s’attend à ce que la résolution, prévoyant d’infliger des sanctions, soit prise avant fin décembre.
Tant que cela n’est pas fait le CS est obligé de recourir à des moyens de pression sur la direction iranienne. On s’attend à ce que la résolution, prévoyant d’infliger des sanctions, soit prise avant fin décembre.