LE PROJET DE RESOLUTION DU CS DE L’ONU SUR L’IRAN REFLETE LA POSITION RUSSE

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Hier, le Conseil de Sécurité de l’ONU a procédé officiellement au débat autour du projet de résolution refait de la « troïka » européenne : la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne sur le programme nucléaire iranien.
Hier, le Conseil de Sécurité de l’ONU a procédé officiellement au débat autour du projet de résolution refait de la « troïka » européenne : la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne sur le programme nucléaire iranien. On note dans le siège du CS que ce document reflète l’approche russe.
Moscou a constaté également que le projet de résolution du CS de l’ONU sur l’Iran retravaillé par la « troïka » prenait en compte les propositions de Russie depuis qu’elle avait commencé son travail à ce document. Le chef du MAE de Russie Sergei Lavrov prend la parole :
Cette conception est basée sur la nécessité d’influer sur l’Iran pour l’inciter à reprendre les pourparlers. Le nouveau document prévoit la limitation des livraisons en Iran de technologies d’enrichissement d’uranium, de traitement chimique du combustible irradié, de création de réacteur à l’eau lourde et des missiles. Sergei Lavrov trouve qu’il est très important de ne pas abuser de sanctions injustifiées, mais de prendre des mesures concrètes pour les axes qui inquiètent l’AIEA.
Le nouveau texte ne mentionne pas la centrale nucléaire à Bouchère qui est en train d’être construite par des spécialistes russes. Moscou a toujours insisté que cette centrale n’avait rien à voir avec la résolution du CS car elle est conforme aux règlements de l’AIEA.
Les auteurs du nouveau texte ont dit aux journalistes qu’ils n’avaient pas pour but de punir l’Iran et qu’ils laissaient la porte ouverte pour le dialogue. Cette terminologie même rappelle les commentaires de la partie russe sur la conception du document. « Notre but n’est pas de punir l’Iran, mais bien de le pousser à entreprendre des actions qui lui feraient retrouver la confiance de la communauté internationale », a dit le porte-parole de l’Allemagne à l’ONU Thomas Matoussek. Le nouveau projet de résolution vise la reprise des pourparlers sur la non-prolifération des armes nucléaires. Les sanctions ne seront pas appliquées si l’Iran accepte de suspendre l’enrichissement d’uranium et le traitement du combustible nucléaire, a déclaré l’ambassadeur de Grande-Bretagne à l’ONU Jones Perry. Le représentant français à l’ONU Jean-Marc de la Sablière a dit que les six médiateurs internationaux voulaient accélérer leur travail sur la résolution pour qu’il soit fini avant Noël.


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