Les médecins lui communiqueront leur diagnostic mardi.
Egor Gaïdar était hospitalisé depuis son malaise le 24 novembre lors d'une conférence en Irlande. Les médecins supposaient alors un empoisonnement.
Lundi, les médecins ont tenu conseil pour formuler un diagnostic définitif et prescrire un traitement. Ils n'ont écarté aucune des explications possibles de l'aggravation de l'état de santé de Gaïdar, y compris la version de l'empoisonnement.
C'est la fille de M. Gaïdar qui a annoncé la première que le 24 novembre, lors d'une conférence sur les relations russo-irlandaises à l'Université nationale de Dublin, son père avait eu un malaise. "Mon père a eu un malaise. Il s'est évanoui et n'a repris connaissance que trois heures après", a-t-elle raconté aux journalistes le 29 novembre, deux jours après que le célèbre économiste et homme politique eut été placé dans un hôpital de Moscou (où il avait été transféré de l'hôpital de Dublin). "Sa vie était gravement menacée", a-t-elle souligné.
L'examen que l'ex-premier ministre russe Egor Gaïdar a subi en Irlande a révélé de brusques changements survenus dans son organisme.
Les médecins irlandais en sont venus à la conclusion que Egor Gaïdar n'avait pas été empoisonné avec des agents radioactifs. "Les résultats des tests sont négatifs", a annoncé le 2 décembre aux journalistes le Service de la santé publique d'Irlande. Les médecins ne rejettent aucune version de l'aggravation subite de l'état de santé d'Egor Gaïdar, y compris celle de l'empoisonnement.
Egor Gaïdar, 50 ans, directeur de l'Institut d'économie de transition, a été l'auteur des réformes économiques dites "thérapie de choc" réalisées dans les années 1990. Il a été vice-premier ministre et ministre de l'Economie et des Finances au début des années 1990 et a dirigé le gouvernement russe en 1992. Au milieu des années 1990, il a été élu député à la Douma fédérale (chambre basse du parlement russe).