"Bien entendu, je me sens différemment que sur la Terre, mais je m'adapte peu à peu aux nouvelles conditions. En somme, mon état de santé n'est pas mauvais, je n'ai pas de vertiges et j'ai déjà commencé à mettre en �uvre le programme scientifique de mon vol", a-t-elle dit.
Selon Anousheh Ansari, le travail scientifique bat son plein, mais il est encore trop tôt pour parler de résultats concrets des expériences.
Comme l'a fait remarquer Mikhaïl Tiourine, membre de la 14e mission spatiale, la présence d'une femme à bord de la station oblige l'équipage à observer la discipline. "A mon avis, ce n'est pas par hasard que l'humanité comporte des hommes et des femmes, ils créent ensemble une harmonie", a-t-il dit. "La présence d'Anousheh Ansari à bord de la station infirme l'avis répandu selon lequel la place d'une femme n'est pas à bord d'un navire", a-t-il ajouté.
Pavel Vinogradov, ingénieur de bord, estime qu'Anousheh Ansari s'intègre parfaitement à l'équipe de travail. L'équipage lui apporte toute l'aide nécessaire.