Accusant l'opposition d'avoir torpillé la "table ronde" qui devait se réunir lundi la coalition l'a qualifiée dans sa déclaration de "force politique irresponsable qui est indifférente aux problèmes des citoyens de l'Ukraine".
"En cas de refus du groupe parlementaire du Parti des régions d'accomplir des pas constructifs nous nous réservons le droit à des actes adéquats qui permettraient de débloquer les travaux de la Rada suprême, d'élire les dirigeants du parlement et de former un nouveau gouvernement", peut-on lire dans la déclaration de la coalition.
La majorité parlementaire a aussi souligné qu'elle se prononce pour le respect de la constitution, des lois du pays et du règlement des travaux de la Rada, notamment en matière d'élection du président du parlement et de désignation du premier ministre, et s'est dite prête à mener un dialogue sur la garantie des droits de la coalition.
"La coalition des forces démocratiques est consciente de sa responsabilité devant le peuple d'Ukraine, voilà pourquoi nous déclarons encore une fois : nous sommes prêts à mener un dialogue constructif mais nous rejetons le langage des ultimatums", peut-on lire dans le document.
Antérieurement, le groupe parlementaire du Parti des régions avait approuvé lundi une dizaine d'exigences envers la "troïka" de coalition (les Blocs de Youlia Timochenko et Notre Ukraine, le Parti socialiste). En cas de leur réalisation, le Parti des régions de M. Ianoukovitch avait promis d'examiner la possibilité de lever son blocus.
Dans un même temps, M. Ianoukovitch s'était dit prêt à prendre part, à côté du président Youchtchenko, au conseil de conciliation des leaders des groupes politiques parlementaires qui doit se dérouler mardi.
