L'Abkhazie, a souligné le président Bagapch, respecte l'avis de ceux qui s'y rendent et donnent des conseils à ses dirigeants, "mais l'avis de notre peuple qui, lors d'un référendum, s'est nettement prononcé en faveur de l'indépendance (envers la Géorgie, ndlr), prime à nos yeux et nous n'abandonnerons pas cette voie", a-t-il indiqué.
En 1922, l'Abkhazie était partie au traité de fondation de l'URSS comme république à part, au même titre que la Géorgie, et elle a bien plus de raisons de revendiquer son indépendance, a rappelé M. Bagapch.
Des délégations du Fonds Marshall allemand se sont rendues en Abkhazie en juin 2004 et en juillet 2005, afin de comprendre pourquoi ce "conflit gelé" n'est toujours pas réglé.
Rencontrant à son tour la délégation du Fonds Marshall allemand, le vice-président abkhaz Raoul Khadjimba a noté que, malgré de multiples visites d'initiation en Abkhazie, les représentants de nombreuses organisations internationales "refusent ostensiblement de comprendre la position de l'Abkhazie au sujet de son statut politique".
Il est grand temps que les analystes politiques comprennent l'aspiration de l'Abkhazie à l'indépendance et le fait que cette position ne sera pas revue, a conclu le vice-président abkhaz.