Téhéran ne projette pas d'acheter d'armes à l'étranger (ministre iranien)

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Du point de vue des technologies militaires l'Iran est un pays autosuffisant qui n'a pas besoin d'acheter des armements à l'étranger, a déclaré le ministre iranien du Commerce Massoud Mirkazemi aux journalistes à Minsk. Le ministre en visite en Biélorussie répondait à la question de savoir si la question des livraisons de missiles antiaériens S-300 en Iran avait été soulevée au cours de ses négociations dans la capitale biélorusse.

MINSK, 21 avril - RIA Novosti. Du point de vue des technologies militaires l'Iran est un pays autosuffisant qui n'a pas besoin d'acheter des armements à l'étranger, a déclaré le ministre iranien du Commerce Massoud Mirkazemi aux journalistes à Minsk.

Le ministre en visite en Biélorussie répondait à la question de savoir si la question des livraisons de missiles antiaériens S-300 en Iran avait été soulevée au cours de ses négociations dans la capitale biélorusse.

"Le développement des relations biélorusso-iraniennes doit suivre des axes pacifiques", a expliqué le ministre iranien, ajoutant que Téhéran était intéressé à accroître ses exportations vers la Biélorussie.

S'agissant des sanctions qui pourraient être décrétées contre l'Iran, Massoud Mirkazemi a répondu qu'"après la révolution islamique, elles ne nous intéressent pas". Depuis cette révolution, Téhéran a toujours ressenti un certain isolement. "Mais les temps où des sanctions pouvaient être appliquées contre nous sont révolus et cette question ne nous préoccupe plus", a indiqué le ministre iranien.

"A ce jour, l'Iran dispose de technologies avancées et produit des marchandises exportables. Aujourd'hui, l'Iran est un pays autosuffisant", a expliqué le ministre iranien du Commerce.

La Biélorussie et l'Iran ont débattu de la conception commune de programmes en matière de technologies nucléaires, a-t-il encore annoncé.

Le ministre biélorusse de l'Industrie, Anatoli Roussetski, a assuré de son côté que parmi les marchandises exportées vers l'Iran il n'y aurait pas de produits à double vocation.

"Nous avons signé un accord de coopération pour développer la base législative en matière de recherches conjointes", a noté le ministre biélorusse, précisant que les parties ont réglé les problèmes qui freinaient la promotion des contacts économiques et commerciaux.

"Nous développerons notre coopération notamment dans la sphère bancaire, l'automobile et l'organisation d'expositions", a-t-il précisé.

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