Le projet prévoit la réalisation de 12 films évoquant l'histoire, les racines socio-politiques et la motivation de ce phénomène terrifiant, ainsi que les réflexions de personnalités politiques et publiques, de chercheurs et de responsables de services de renseignement sur les méthodes de lutte contre lui.
"Le cycle a déjà été tourné à 90%. Nous avons encore à nous rendre en Iran, en Irak, au Liban et en Arabie saoudite. Les trois ou quatre premiers films sur le terrorisme de nos jours devraient pouvoir être terminés et diffusés dans les mois à venir. Le cycle sera très probablement entièrement prêt l'année prochaine", a déclaré Vladimir Sinelnikov à RIA Novosti.
"J'ai déjà réalisé une bonne centaine de films, mais jamais encore je n'avais eu à accomplir un travail aussi difficile, a admis le cinéaste. Notre oeuvre est une réflexion collective de gens qui jamais ne s'étaient rencontrés. Seul le film les unit et il réussira peut-être à faire comprendre à des millions de téléspectateurs partout dans le monde que le compte à rebours a commencé et que nous nous trouvons au bord du gouffre".
Le représentant permanent de la Russie à l'ONU, Andreï Denissov, a souligné que la lutte contre le terrorisme "constitue l'un des principaux points de l'ordre du jour de la communauté des nations et une priorité nationale de la Russie". Après avoir rappelé l'adoption l'année dernière par le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale de plusieurs documents de très grande importance dans ce domaine, le diplomate russe a relevé que l'ONU mettait actuellement la dernière main à une convention globale sur la lutte contre le terrorisme.
"Quel que soit l'endroit du globe où un attentat est perpétré, c'est un coup porté contre nous tous, a déclaré le sénateur Carl Kruger, membre de l'assemblée législative de l'Etat de New York, qui assistait à la présentation du projet. L'humanité ne pourra garantir son avenir qu'en s'unissant dans cette lutte".
