"La frontière entre nos territoires ne doit pas être un "rideau de fer". Elle doit être ouverte à la libre circulation des citoyens et fermée pour ceux qui violent la loi", a-t-il dit.
Selon Oleg Bogomolov, les Etats qui s'unissent dans le cadre de l'Espace économique unique n'ont pas besoin d'une frontière aussi cadenassée. A son avis, la coopération transfrontalière entre la Russie et le Kazakhstan doit reposer sur la confiance.
"Il faut que les deux pays coopèrent dans la protection de la frontière d'Etat en équipant les postes de moyens techniques et en débusquant ensemble les groupes du crime organisé de part et d'autre", a ajouté le gouverneur.
L'absence de coopération dans la lutte contre les violations de la loi, notamment dans le domaine du trafic de drogue, ainsi que la passivité des citoyens, peuvent favoriser le passage de la drogue à travers la frontière, estime Oleg Bogomolov.
"Ce n'est pas une frontière avec des barbelés qui peut contribuer à lutter contre le trafic de drogue, mais la conscience juridique des citoyens", a-t-il souligné.
Selon lui, ces dernières années, la région de Kourgan a été confrontée au trafic de drogue, maux frappant tous les pays postsoviétiques. "Rien qu'au cours des 11 premiers mois de 2005, les gardes-frontières et les douaniers de la région de Kourgan ont saisi plus de 1,5 tonne de drogue", a-t-il fait savoir.
La frontière entre la Russie et le Kazakhstan, la plus longue du monde, s'étire sur 7500 km.
