"Pour le moment, il ne s'agit pas sérieusement d'un éventuel déploiement d'une force internationale de maintien de la paix dans la zone du conflit. On ne sait toujours pas quels pays pourraient être représentés au sein d'une telle force collective", a indiqué le chef de la diplomatie azerbaïdjanaise.
Interrogé sur un éventuel déploiement d'une force de maintien de la paix entre la République autoproclamée du Haut-Karabakh et l'Azerbaïdjan, Elmar Mamediarov a dit: "Attendez un tout petit peu".
Et d'ajouter qu'à l'issue d'une inspection effectuée par les officiers du Groupe du haut planning de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en Arménie et en Azerbaïdjan, ainsi qu'après cette inspection qui est prévue pour janvier prochain sur les territoires de l'Azerbaïdjan, occupés par l'Arménie, un dossier spécial sera constitué. "Ce sera déjà une sorte de progrès", a noté le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, tout en faisant remarquer que, depuis ces huit dernières années, les représentants de ce groupe n'étaient pas venus une seule fois dans la région.
Evoquant l'initiative des coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE pour organiser une rencontre entre les ministres des Affaires étrangères de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan avant la future rencontre des Présidents de ces deux pays, prévue pour début-février prochain, le chef de la diplomatie azerbaïdjanaise a noté qu'il était "nécessaire de discuter tant de l'ordre du jour que de la date de sa tenue". "Il faut du temps pour discuter des questions fondamentales", a indiqué Elmar Mamediarov. "Si nous arrivons à un consensus, on réussira évidemment à faire quelque chose. Quoi qu'il en soit, je ne peux dire rien de plus pour le moment", a-t-il noté en conclusion.
