"A ce jour, cette méthode n'est pas autorisée dans la vaste pratique médicale", a annoncé le chef du Département d'enregistrement des remèdes et de matériels médicaux. C'est en ces termes qu'il a commenté les affirmations de certains médias selon lesquelles le Service aurait pour la première fois autorisé à utiliser les cellules souches à des fins médicales.
Les cellules souches sont des cellules immatures capables de se renouveler et de se transformer en se développant en cellules spécialisées d'un organisme animal.
Le Service, a-t-il précisé, a obtenu, de la part du médecin chef de l'Institut de médecine biologique le professeur Youri Blochanski, la demande d' "autoriser une vaste utilisation dans la pratique médicale des technologies en mesure, de l'avis de ses auteurs, de guérir les maladies immunodéficitaires, les dysfonctionnements d'organes et de tissus". Ces technologies sont fondées sur l'utilisation des cellules souches du sang et de la moelle.
Pourtant, après un examen réitéré, le conseil des experts du comité pour les nouvelles technologies du Service n'a pas jugé possible de recommander à ce jour une vaste utilisation de cette méthode dans la pratique médicale, a noté Sergueï Tkatchenko.
Selon lui, il a été recommandé aux auteurs de tester pendant un an, dans la clinique de l'institut, cette méthode "dans le but de préciser les données relatives à son efficacité et à sa sécurité, à ses indications et à ses contre-indications".
C'est uniquement après l'analyse des résultats obtenus qu'on pourra décider de l'utilisation ultérieure de cette technologie dans la pratique médicale, a indiqué le représentant su Service fédéral en matière de contrôle dans la santé publique.
"Avant l'autorisation officielle d'appliquer cette technologie, son homologation restera gratuite. Tous les tests sont menés avec l'accord des clients", a-t-il noté.
Même si de nombreux établissements scientifiques procèdent à l'élaboration des méthodes de traitement avec le recours aux technologies des cellules souches, celles-ci sont toujours utilisées à titre expérimental, a souligné Sergueï Tkatchenko.
Antérieurement, il déclarait que l'utilisation des cellules souches représente un danger notable. Ces cellules, par exemple, peuvent se différencier en tout tissu, dont tumoral. Ceux qui utilisent ces technologies préfèrent passer sous silence leurs effets secondaires, avertissait-il.
