"L'APCE a cédé une fois de plus, en adoptant sur toute une série de points des amendements que certains de ces pays-membres avaient utilisés dans leurs intérêts nationaux", a déclaré le parlementaire russe, en intervenant mercredi à Strasbourg devant les journalistes russes à l'issue du scrutin sur le rapport en question.
Konstantin Kossatchev qui est aussi président du Comité pour les Affaires internationales à la Douma d'Etat (Chambre basse du Parlement russe) a jugé d'inadmissibles ces amendements qui renferment la formule: "occupation des Etats baltes".
Qui plus est, le député russe a déploré que l'APCE ait soulevé certains sujets, dont les relations entre la Russie et la Biélorussie, sujet se trouvant en dehors du mandat de suivi des engagements de la Russie.
Dans le même temps, Konstantin Kossatchev a reconnu le caractère objectif des revendications relatives à la suprématie de la loi, à la démocratie et au respect des droits de l'homme.
Cela dit, il a souligné que la Russie était prête à revenir à la question du suivi de l'application de ses engagements face au Conseil de l'Europe.
"Nous voudrions revenir à cette question", a indiqué le chef de la délégation russe, en commentant, à la demande des journalistes russes, les déclarations des co-rapporteurs sur la Russie qui avaient notamment prétendu que le retour au suivi n'était pas possible dans l'immédiat.
"Nous avons un plan d'action que nous allons suivre dans notre travail", a dit Konstantin Kossatchev, tout en ajoutant que la délégation russe avait à ce sujet des ententes appropriées dans le cadre de la commission de suivi.