Prié de commenter le verdict, M.Gil-Roblès a rappelé qu'il ne commentait jamais les décisions judiciaires, avant d'indiquer qu'il jugeait nécessaire que l'ensemble du système judiciaire soit indépendant et qu'il ne subisse pas de pressions politiques ou économiques.
Le commissaire s'est aussi refusé à commenter la situation autour du respect des droits de l'homme en Lettonie en expliquant qu'il évoquait toujours le respect des droits de l'homme dans le pays où il était en visite.
Dans le même temps, le commissaire européen a souligné qu'il ne pouvait pas tolérer l'existence la notion de "non citoyen".
"Nous sommes tous des humains et nous avons le droit d'être traités comme des humains", a dit le commissaire.
Le 17 mai dernier, le gouvernement letton a soumis au parlement pour ratification la Convention cadre du Conseil de l'Europe sur la protection des minorités nationales avec des réserves. Conformément au document, quelque 450.000 résidents permanents russophones de la Lettonie qui ont le statut de "non citoyens" ne sont pas concernés par la Convention cadre.