"Plus nous avons d'emplois, plus d'habitants pourront réussir et améliorer leurs conditions de vie, mais aussi plus d'argent viendra alimenter le budget régional", a-t-il fait remarquer.
Les principaux avantages qu'offre la région de Kalouga sont sa proximité de Moscou et la présence de cadres hautement qualifiés. Un grand nombre d'établissements réunit toutes les conditions pour le développement des industries de pointe, a-t-il dit.
"À mon avis, les entrepreneurs néerlandais ont choisi une politique souple et pragmatique pour leur coopération avec la Russie. L'expérience accumulée par la région de Kalouga démontre que les compagnies néerlandaises sont, par rapport aux compagnies d'autres pays, mieux adaptées au travail dans les conditions du marché russe", a relevé le gouverneur.
"À part les investissements dans les hautes technologies, les compagnies néerlandaises et autres étrangères pourraient aussi bien investir dans l'agriculture, le bois et la production de matériaux de construction", a fait remarquer Anatoli Artamonov.
Le gouverneur a cité les données des agences de notation selon lesquelles la région de Kalouga présentait les risques les moins élevés et devenait de plus en plus attractive pour les investisseurs.
Selon lui, il n'existe aucune barrière pour les activités des compagnies étrangères dans la région de Kalouga. Tous les problèmes qui peuvent surgir "sont facilement réglables au niveau régional", a-t-il indiqué.
"Nous organisons souvent des rencontres avec des représentants de compagnies étrangères, nous leur demandons quels obstacles existaient pour promouvoir leurs activités et ce qu'il fallait faire pour les éliminer. On nous demande parfois de baisser les impôts à la phase initiale, et nous exonérons les compagnies nouvellement créées de l'impôt sur les actifs et partiellement de l'impôt sur le bénéfice", a raconté Anatoli Artamonov.
La région de Kalouga dont la superficie est légèrement inférieure à 30 000 kilomètres carrés abrite 1,04 million d'habitants. "Nous avons beaucoup de terrains libres. En connaissant les progrès des fermiers néerlandais, nous les invitons à venir chez nous. Ils pourront acheter ou prendre à bail à long terme des terrains pour y développer une production agricole", a-t-il indiqué, ajoutant que la terre dans la région de Kalouga était beaucoup moins chère qu'à Moscou et que les formalités fiscales et autres y étaient beaucoup plus faciles.
Une autre particularité de la région de Kalouga est qu'elle met en place des zones industrielles.
"Nous avons déjà mis en place une zone de ce type et nous sommes en train d'en créer une deuxième large de 450 hectares", a-t-il résumé.
