"Il n'y a aucun besoin pour Roskosmos de s'intégrer dans l'ESA dans le format qu'on lui propose, a-t-il déclaré. Nous continuerons de développer notre programme d'action de façon à nous intégrer organiquement dans le programme spatial européen".
Cependant, la question reste à l'ordre du jour. "Aujourd'hui, nous coopérons avec l'Europe dans beaucoup de programmes, notamment pour les fusées porteuses (projet Soyouz Kourou) et les vaisseaux spatiaux, et cette coopération est très étroite", a relevé le patron de Roskosmos.
La coopération avec l'ESA sera débattue à Moscou juste avant l'ouverture d'un salon spatial international du Bourget.
Dans le même temps, le patron de Roskosmos a regretté que le budget de son agence ne soit pas suffisant.
"Le budget spatial russe est petit, il est pratiquement égal à celui de l'Inde, et il est assez compliqué de résoudre les problèmes globaux de l'espace avec ce faible financement. C'est la raison pour laquelle nous participons activement à des projets internationaux qui nous rapportent un rouble sur trois de nos recettes", a-t-il dit.
Selon Anatoli Perminov, les États-Unis sont en tête du classement pour le financement des programmes spatiaux. "En 2005, les États-Unis tiennent le premier rang, avec 16,2 milliards de dollars, suivis de l'ESA, du Japon et de la Chine", a-t-il précisé.