19,8 milliards de roubles sont réservés à ces fins par le budget fédéral et seront notamment destinés à rehausser les salaires dans les établissements publics d'importance fédérale, a-t-il expliqué.
Par contre, dans les établissements publics financés par les régions, le MROT sera rehaussé aux dépens des budgets régionaux.
Dans le même temps, a constaté Mikhaïl Zourabov, le ministère des finances et celui de la santé et du développement social sont en train de réaliser une étude pour connaître les régions qui ne pourront pas remplir entièrement leurs obligations financières vis-à-vis des travailleurs du public. Les régions démunies doivent bénéficier de l'aide financière nécessaire avant le 1er mai 2005.
Selon les estimations gouvernementales, la masse salariale globale en Russie s'élève à 470 milliards de roubles. Programmée à partir du 1er janvier 2005, la baisse de l'impôt social unique qui passera de 35,6% à 26% doit dégager près de 41 milliards de roubles de cette masse, a encore expliqué le ministre.
Ces fonds pourraient de même être engagés pour augmenter les salaires du secteur public, a-t-il dit.
Pour sa part, le président du comité de la Douma pour l'emploi et la politique sociale, Andreï Issaïev, a indiqué que son comité était disposé à voter le projet de loi en première lecture. La hausse programmée du MROT, à hauteur de 20%, dépassera le taux d'inflation, a-t-il précisé, ajoutant toutefois que cette hausse était "bien insuffisante".
Si le minimum vital doit s'élever à 2 940 roubles en 2005 ou à 3 200 roubles conformément à la nouvelle méthodologie de calcul qui pourrait entrer en vigueur, le MROT n'en constituera que 24,4% ou 22,5% respectivement, a expliqué le parlementaire.
Le comité de la Douma propose de relever le MROT à 900 roubles dans le courant de l'année prochaine, une mesure qui nécessiterait 10 milliards de roubles supplémentaires, a dit Andreï Issaïev.
