Le porte-parole de l’Organisation du traité de sécurité collective, Vladimir Zaïnetdinov, a commenté auprès de Sputnik l’escalade des tensions dans la région du Haut-Karabakh. Elles ont provoqué des victimes parmi la population civile azerbaïdjanaise et du Haut-Karabakh, selon des responsables des deux côtés.
«Nous estimons que ce conflit ne doit être résolu que pacifiquement. À ces fins, il existe un mécanisme reconnu à l’échelle internationale, le groupe de Minsk de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui s’occupe du règlement du conflit», a précisé M.Zaïnetdinov.
Le porte-parole de cette alliance comprenant la Russie a par ailleurs souligné que le régime de cessez-le-feu devait être restauré.
Et de préciser que pour le moment, l’Arménie ne s’était pas adressée à l’Organisation du traité de sécurité collective afin de demander son aide.
Les tensions reprennent dans la région
Ce 27 septembre, les autorités arméniennes et du Haut-Karabakh ont accusé l'Azerbaïdjan d'avoir attaqué des localités pacifiques ainsi que la capitale Stepanakert.
Des morts et des blessés parmi la population civile ont été signalés par un médiateur de la région.
L’Arménie a déclaré avoir abattu deux hélicoptères et trois drones azerbaïdjanais. La Défense arménienne a ensuite indiqué que les combats se poursuivaient.
Pour sa part, le ministère azerbaïdjanais de la Défense a annoncé avoir lancé une «contre-offensive».
Conflit qui dure depuis des années
Depuis 1992, le règlement pacifique du conflit fait l'objet de négociations menées dans le cadre du Groupe de Minsk de l'OSCE coprésidé par les États-Unis, la Russie et la France. Le premier cessez-le-feu a été conclu en 1994. Après que les parties se sont mutuellement accusées d’avoir lancé des offensives en avril 2016, de violents combats avaient déjà eu lieu.