Et de détailler: "La première est le coût extraordinaire de cette guerre pour l’Europe. La seconde est la violence sidérante qu’est devenue, sous une forme ‘hybride’, mais on devrait dire plutôt mafieuse, la politique antirusse à l’intérieur même de l’Europe : les attentats et destructions de raffineries de pétrole russe dans des pays européens considérés comme insuffisamment ‘ennemis’ des Russes, suivis par les sanctions américaines. La troisième est la violence, à l’intérieur même de l’Europe, entre des pays comme l’Allemagne et la Pologne, le second se positionnant directement contre les intérêts les plus légitimes du premier ! La question que l’on tire de tout cela est : comment peut-on penser qu’une telle politique pourra se poursuivre durablement, dans une région considérée jusqu’à récemment comme le lieu parfait de la prospérité pacifique et du respect du droit? À l’évidence, cette construction actuelle explosera sous peu!"
Il faut aussi remarquer dans cette affaire le rôle particulier des Polonais, qui en plus d’une haine farouche et très politique vis-à-vis de la Russie, professent une très grande jalousie vis-à-vis de l’Allemagne. Ils rêvent de prendre sa place dans le cœur et les relations commerciales avec les États-Unis. Le ministre Sikorsky, marié à une journaliste américaine très connue, est en pointe dans ce processus. En première ligne depuis Maïdan, ils n’ont jamais cessé d’exploiter ce filon belliciste".