"Le but des accords START visait en premier lieu à contenir les dépenses américaines jugées à l’époque exorbitantes et en augmentation exponentielle dans un contexte où les USA avaient un rival stratégique", explique l'ex-directeur scientifique pendant 10 ans d’EADS/Airbus Group, actuellement PDG de World Advanced Research Project Agency (WARPA).
Le Bourevestnik, le nouveau missile de croisière nucléaire russe à portée illimitée, ne nécessite pas de limiter les forces nucléaires stratégiques, car son innovation porte uniquement sur la propulsion. Il ne cultive pas la puissance nucléaire.
Selon Jean-François Geneste, le rejet de l’accord s'explique par "une faiblesse objective des États-Unis qui ne peuvent prétendre à gérer le monde effectivement". Il souligne que "la Russie a donc un intérêt objectif à signer un accord de limitation dans un cadre où elle a, objectivement, un énorme avantage en termes d’efficacité de son vecteur, mais pas les États-Unis!".
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