"D’abord, un État ne peut pas faire faillite. Ce que risque l’État français, c’est d’avoir de plus en plus de mal à vendre sa dette, ce qui réduirait ses marges de manœuvre et créerait un risque d’inflation. Ou alors, il deviendrait de plus en plus à la merci des possesseurs de la dette. Et vu les traîtres qui gouvernent la France depuis au moins 2007, cela pourrait s’inscrire dans un projet de soumission aux néoconservateurs globalistes et de vente de la France à l’encan", affirme à Radio Sputnik Afrique le colonel Régis Chamagne, retraité de l'armée de l'air française, analyste géopolitique et militaire.
Dans le même sens, il ajoute que "si les sénateurs refusent de livrer la liste des détenteurs étrangers de la dette publique française, c’est qu’ils ont peur. Il y a certainement des soupçons de trahison et de corruption qui pourraient émaner de cette liste. BlackRock? De plus, la dette génère des intérêts importants qui sont une forme d’impôt prélevé sur le peuple français. La part du budget consacrée au paiement des intérêts empêche des dépenses utiles: investissements, soutien aux entreprises, maintien d’un système social digne de ce nom…"
Et d'ajouter: "L’entreprise de charme envers les pays africains n’a pas fonctionné, car Macron est incompétent, et qu’il est au service de l’État profond. Cela se voit comme le nez au milieu du visage. Cela étant : les pays d’Afrique francophone ont eu raison de s’émanciper. Si la France paie les ressources dont elle a besoin au juste prix, il n’est pas certain que l’État ni le peuple français y perdent (à condition d’un changement de régime en France) car le racket qui s’opérait jusqu’à présent profitait probablement à une bande d’oligarques et finissait probablement dans des paradis fiscaux".
Pour Régis Chamagne, il est clair que "depuis plusieurs années, nous assistons à la fin d’un régime, à la chute d’un empire. L’Otan et l’UE n’en ont plus pour très longtemps. En revanche, je ne peux pas prédire la façon dont cela se passera. La classe politicienne actuelle devra rendre des comptes car, en plus de paupériser le peuple, elle le méprise ouvertement et profite du système de façon indécente, honteuse, et cela génère de la colère. Espérons toutefois qu’il n’y aura pas de règlements de compte comme au moment de la libération de 1944".
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