Étudier loin de chez soi, c’est bien plus qu’un simple projet académique. Pour des centaines de jeunes Sénégalais et des milliers des jeunes africains installés en Fédération de Russie, c’est une aventure humaine, un voyage intérieur où chaque défi devient une leçon de vie. Selon Babacar Dieng, président de l’Union générale des étudiants sénégalais en Russie, cette expérience forge une génération consciente de son rôle dans la transformation du Sénégal. Ces jeunes, explique-t-il, ne partent pas pour fuir, mais pour apprendre autrement, pour s’ouvrir à un monde nouveau tout en restant profondément enracinés dans leur identité. Ils se forment dans les sciences, l’ingénierie, la diplomatie, des domaines qui, selon lui, seront déterminants pour la souveraineté future du pays. Entre adaptation linguistique, rigueur académique et intégration culturelle, ils découvrent un pays exigeant, mais accueillant, où l’effort est récompensé par l’excellence. Babacar Dieng insiste sur le fait que la Russie n’est pas seulement une destination d’étude, mais un espace de dialogue et d’échange, un lieu où les ponts entre l’Afrique et l’Eurasie se construisent désormais à travers les étudiants.
“Nous ne venons pas ici pour nous déraciner, mais pour mieux comprendre le monde et revenir servir le nôtre. Chaque cours, chaque hiver traversé, chaque mot appris en russe est une victoire personnelle, mais aussi une contribution au Sénégal de demain. Nous sommes convaincus que la formation en Russie, notamment dans les domaines de l’énergie, de la science et de la diplomatie, peut devenir un pilier de la souveraineté nationale. Nous voulons être les acteurs de cette transformation, pas les spectateurs”, a rappelé Babacar Dieng.
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