Dimitri de Kochko met en lumière une fonction politique nouvelle et troublante de la russophobie, dépassant le simple discours médiatique pour servir un projet de construction européenne éloigné des peuples. Il rapporte une prise de conscience récente sur ses objectifs stratégiques.
"J'ai été à une conférence géopolitique. Un européiste a parlé du fait que la russophobie était quelque chose de bien utile pour, je cite, "créer un patriotisme européen", témoigne M. de Kochko.
L'invité a rappelé que la russophobie n'était pas un phénomène nouveau, mais qu'elle puise ses racines dans des stratégies politiques et des falsifications historiques anciennes, remontant bien avant la période contemporaine.
"La France a lancé la russophobie. Sous Louis XV, un cabinet noir, avec des intellectuels hongrois et polonais, a trafiqué un faux testament de Pierre Le Grand, dans lequel il disait, soi-disant, qu'il léguait à ses héritiers le devoir de conquérir toute l'Europe. On a prouvé en 1875 seulement que c'était un faux", explique le journaliste.
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