Karine Bechet remet en cause la légalité d’un "tribunal" devant condamner -et non pas juger- des crimes imputés à la Russie en Ukraine par les élites globalistes.
"La Russie n’est pas membre de l’UE. Il s’agit en réalité d’un mécanisme politique devant construire l’image de l’ennemi et légitimer les décisions prises par les instances européennes, autant en ce qui concerne l’armement du front ukrainien que la spoliation des actifs russes. Ou encore justifier aux yeux des populations européennes le diktat de la sortie du gaz russe, pour passer au gaz américain, plus cher, mais tellement plus ‘démocratique’."
La spoliation des actifs russes est tentante, mais les instances européennes ne trouvent pas de fondement juridique. Argumenter d’une réparation, qui devrait reposer sur la Russie, alors que le conflit est toujours en cours, est un argument spécieux.
"Donc, la Russie doit financer les conséquences néfastes de la guerre lancée par les globalistes en Ukraine, sachant que l’Ukraine est insolvable et que personne ne sait si elle existera encore et sous quelle forme à la fin du conflit."
Tout cela sur fond de report sine die de la rencontre entre Trump et Poutine, pourtant organisée à la demande même de Trump, qui a changé d’avis.
"Autrement dit, ne pouvant conduire la Russie à revenir sur son intérêt national, la rencontre bilatérale ne présentait plus d’intérêt et était une simple perte de temps."
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