Dans cet épisode d’Avenir Souverain, le Dr Hyacinthe Wendlarima Ouédraogo nous invite à lire entre les lignes d’un moment historique pour l’Afrique de l’Ouest. Selon lui, l’élection d’Aboubakar Nacanabo à la tête du Conseil des ministres de l’UEMOA est bien plus qu’un geste protocolaire : c’est la preuve éclatante que les États du Sahel ne plient plus sous les vieilles pressions impériales. C’est un message clair, dit-il, que ces nations qu’on croyait marginalisées imposent désormais le respect du droit et de la légitimité au sein même des structures régionales. Une victoire symbolique de la souveraineté sur la soumission, de la dignité sur la dépendance, mais aussi une affirmation de solidarité entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ces trois piliers d’un nouvel espoir africain.
“C’est un message fort que les États de l’AES ne sont pas faibles. Ce sont des États qui ont un poids économique et une force politique capables de tenir face à l’impérialisme et aux pressions sous-régionales. Beaucoup pensaient qu’on pourrait écarter le Burkina Faso en imposant un diktat venu des pays pro-français. Mais ces nations ont résisté, elles ont imposé le droit. Sans le soutien du Mali et du Niger, le Burkina aurait été isolé. Aujourd’hui, leur solidarité a brisé l’isolement et redonné sens à la légitimité africaine au sein de l’UEMOA”, a-t-il affirmé.
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