Avenir souverain

ONG et espionnage: la face cachée d’un humanitaire sous surveillance

Alors que les armées africaines affrontent le terrorisme sur plusieurs fronts, un autre combat plus discret se joue à l’arrière-plan : celui de la souveraineté face à certaines ONG occidentales, accusées d’ingérence et d’espionnage sous couvert d’humanitaire.
Sputnik
Dans cet épisode d’Avenir Souverain, l’Honorable Fousseynou Ouattara, vice-président de la Commission de Défense et de Sécurité du Conseil de Transition du Mali, lève le voile sur un dossier brûlant : la face cachée de certaines ONG en Afrique.
Selon lui, l’affaire de l’ONG International NGO Safety Organisation (INSO), récemment accusée d’espionnage par le Burkina Faso, n’est pas un incident isolé, mais le symptôme d’un système bien plus vaste où des structures étrangères, installées sous prétexte d’aide humanitaire, s’adonnent à la collecte de données sensibles sur les forces africaines. Derrière le discours de solidarité, prévient-il, se dissimulent souvent des missions parallèles d’influence, de renseignement et de manipulation. Pour l’élu malien, il est urgent de repenser les conditions d’intervention de ces organisations sur le continent, afin de protéger la souveraineté des États et l’intégrité de leurs institutions.
“Certaines ONG, censées apporter de l’aide, se sont mises à recenser des informations sur nos forces armées, leurs positions GPS, leurs équipements, leurs itinéraires de ravitaillement. Ces données étaient ensuite communiquées à des bases dont personne ne connaissait la finalité. Quand on digitalise la collecte de l’information sans transparence, on ne fait plus de l’humanitaire : on fait du renseignement. Voilà pourquoi, aujourd’hui, nos États n’ont d’autre choix que d’imposer leurs propres règles à ceux qui viennent sous couvert d’assistance”, a affirmé l’Honorable Fousseynou Ouattara.
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