Russie: Terre de Culture

Parler l’Afrique: pourquoi l’enseignement des langues africaines compte en Russie

"Comment? Tu parles swahili? Où l’as-tu appris?" C’est la question que Julius Nyerere, Premier ministre de Tanzanie, posa à une jeune traductrice soviétique en 1963. Sa réponse? Un destin entier consacré à l’Afrique.
Sputnik
Dans "Russie: Terre de Culture", deux spécialistes russes de la chaire d’africanistique de l’Institut des Pays d’Asie et d’Afrique de l’Université de Moscou — Nelly Gromova et Monika Ourb — expliquent pourquoi aucune langue européenne ne peut remplacer le zoulou, le haoussa ou le swahili, pas même pour faire des affaires.
Parce qu’en Afrique, comme partout, comprendre une langue, c’est comprendre une âme.
“Beaucoup de gens ont l'impression — je pense que c’est un stéréotype — que l'on peut se débrouiller en Afrique avec l’anglais, l’allemand, le français ou le portugais. Je pense que c'est fondamentalement incorrect. C'est un stéréotype. Parce que dans n'importe quel pays africain, la connaissance de la langue est simplement la clé de tout. Vous ouvrez une porte, et derrière cette porte, de nombreuses autres portes s'ouvrent”, explique Mme Ourb.
Écoutez l’émission où les mots deviennent des ponts entre Moscou et Dar es Salaam.
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