Dans cet épisode d’Avenir Souverain, nous revenons sur l’entrée en scène du Burkina Faso dans l’arène nucléaire internationale, trois mois après la signature d’un accord de coopération avec la Russie.
Pour Soter Dovi, chef d’entreprise et président fondateur de la plateforme de référence pour l’application du nucléaire en Afrique (Prana), cette orientation s’inscrit dans une dynamique de rupture assumée avec la dépendance héritée de la colonisation, mais aussi dans une volonté de s’arrimer à un monde multipolaire où les pays africains peuvent choisir leurs partenaires sans conditionnalité politique. Selon lui, l’enjeu ne se limite pas à produire de l’électricité : il s’agit de bâtir une véritable souveraineté énergétique et industrielle, capable de transformer la santé, l’agriculture et l’économie burkinabè.
“Le projet burkinabè n’est pas une question de mégawatts. C’est la mise en place d’un levier de souveraineté industrielle et de stabilisation socio-politique. Réduire l’ambition de ce programme à une simple équation énergétique serait passer à côté de l’essentiel : il s’agit de briser le cycle de la pauvreté et des conflits, en formant une main-d’œuvre qualifiée, en réduisant les coupures électriques et en ouvrant des horizons tangibles de progrès pour la nation”, a-t-il affirmé.
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