Le Burkina Faso veut bénéficier de l'expérience du Maroc en matière des droits de l'Homme

La présidente de la Commission nationale des droits de l'Homme du Burkina Faso, Gonta Alida Henriette DA, a affirmé, mardi à Rabat, que son pays veut bénéficier de l'expérience pionnière du Maroc en matière des droits de l'Homme.
Sputnik
Dans une déclaration à la presse en marge d'une visite d'une délégation de la Commission au Conseil national des droits de l'homme (CNDH), Mme Alida Henriette DA a souligné que le Conseil constitue une référence pour son institution dans ses actions pour accéder au statut "A" en matière d'évaluation du respect des normes relatives aux droits de l'Homme.
Elle a également relevé que "l'ouverture du Maroc sur les pays du Sahel a été une source d'inspiration pour nous" au sein de la Commission nationale des droits de l'homme du Burkina Faso.
Mme Alida Henriette DA a ajouté que cette visite d'une semaine vise aussi à renforcer l’action de la Commission, se disant confiante que "les experts et les membres du Conseil national des droits de l'homme du Maroc apporteront le soutien et l'accompagnement nécessaires aux membres de la Commission burkinabè".
Pour sa part, Amina Bouayach, présidente du CNDH, a souligné que le Conseil accueille jusqu'à novembre prochain nombre d'institutions nationales africaines afin d'échanger les données et les informations sur plusieurs questions en matière des droits de l’Homme, et de tirer mutuellement profit des expériences et des bonnes pratiques, notamment dans les situations sécuritaires complexes et critiques.
"L'objectif stratégique de cette initiative, en ma qualité de présidente de l'Alliance mondiale des droits de l'Homme, est de doter les institutions nationales africaines des compétences et des capacités nécessaires pour obtenir le statut " A ", leur permettant ainsi d'accéder efficacement aux fora internationaux", a ajouté Mme Bouayach.
Cette visite est l’occasion de s’informer sur les rôles et les pratiques du CNDH ainsi que sur les expériences pionnières du Conseil aux niveaux africain et international, notamment dans les domaines de la justice transitionnelle et de la prévention de la torture, a-t-elle notamment relevé.
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