"Il est important pour les sociétés, pour des pays comme le Burkina qui sont enclavés, d'avoir la possibilité de sécuriser un minimum de production locale, à savoir 60%, peut-être 50% de tout ce qui est consommé localement en termes de céréales surtout, parce que ce sont les produits, on va dire, qui sont le mieux consommés, qui sont les plus consommés et les plus demandés en période de coups durs, en période de crise ou même quand tout va bien", a déclaré Malick Niang dans une interview à Zone de Contact.
"On se rend compte que quand on veut, on peut. Le Burkina a essayé, ou s'est jeté à l'eau, a essayé de planter du blé. Il a eu des résultats très encourageants. Donc ils ont pris le risque d'essayer. Donc je me dis que si les autres pays africains arrivent à comprendre qu'il faut, sur certains produits qui sont assez stratégiques, qu'il faudrait simplement essayer de les produire", a-t-il ajouté.
Retrouvez également dans cette émission:
- Adama Diabaté, conseiller présidentiel malien, sur l'élimination du chef de l'organisation terroriste Boko Haram par les Forces armées nigériennes;
- Modeste Dossou, analyste politique béninois, sur les différences de traitement entre les victimes du terrorisme dans les médias occidentaux à l'occasion de la Journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme.
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