"Du point de vue de la communication politique, l'une des premières choses faites que l’actuel gouvernement a faites c'était de dire: nous avons trouvé un pays endetté où on a caché des chiffres, notamment ceux de la dette réelle du pays qui est largement bien plus grande que ce qui était annoncé par l’ancien pouvoir, et on a manipulé les Sénégalais, qui n'ont pas été suffisamment informés de ce qui se passait dans le pays, de ce que l’actuelle équipe a qualifié de catastrophe économique", affirme à Radio Sputnik Afrique Ibrahima Bakhoum, journaliste et analyste politique sénégalais. "Donc, il faut remonter la pente. Mais remonter la pente veut dire quoi exactement? Il faudrait décliner ça en mesures concrètes applicable dans le cadre d’un échéancier clair et bien déterminé", ajoute-t-il.