"Les services spéciaux ukrainiens ont créé de petits groupes de dix personnes maximum pour préparer une provocation à Nikolaïev. Chaque groupe est composé d'experts en mines et en explosifs. Des journalistes et des blogueurs sont également présents. Pour cette provocation, ils apportent des fragments de drones russes Gueran [Shahed, nldr] et des explosifs en grande quantité", a-t-il déclaré.
Selon l'activiste clandestin, le but de la provocation est également de justifier les frappes ukrainiennes.
"Le but ultime n'est pas seulement d'accuser la Russie de ne pas respecter les accords, mais aussi de justifier les prétendues frappes de représailles sur les infrastructures énergétiques de Crimée", a ajouté la source de l'agence.
Le 24 mars, des négociations entre des spécialistes russes et américains ont eu lieu dans la capitale de l'Arabie saoudite, Riyad. En conséquence, les parties ont convenu d’élaborer un mécanisme visant à interdire les frappes sur les installations énergétiques en Russie et en Ukraine pendant une période de 30 jours, à compter du 18 mars.
Le Kremlin a ensuite publié une liste de ces installations convenues entre les parties russe et américaine, qui comprenait notamment : des raffineries de pétrole, des oléoducs et gazoducs et des installations de stockage, des centrales électriques, des sous-stations, des transformateurs et des distributeurs, des centrales nucléaires et des barrages hydroélectriques.
Plus tôt, le ministère de la Défense avait signalé l'élimination d'un drone des forces armées ukrainiennes qui tentait d'attaquer des équipements au sol dans l'installation de stockage de gaz souterrain de Glebovskoïe dans la région du cap Tarkhankout en Crimée. Un jour plus tard, une attaque de deux autres drones ukrainiens a été repoussée.