La vision de l'Afrique implique une application équitable de la justice internationale, ce qui signifie que les mêmes procédures de mandat d'arrêt devraient s'appliquer à tous les dirigeants, selon le directeur du Centre africain pour la justice pénale transnationale de l'Université du Cap-Occidental.
La CPI se heurte à une opposition non seulement de la part de l'Afrique, mais aussi des grandes puissances mondiales, dit-il.
Un exemple en est la loi américaine "American Service-Members' Protection Act", ou ASPA ("Loi pour la protection des membres du service américain"). Celle-ci autorise le recours à la force militaire pour libérer le personnel américain ou les alliés détenus par la CPI.
Évoquant l'affaire de Rodrigo Duterte, le professeur a déclaré qu'elle révélait de potentielles manœuvres politiques susceptibles d'avoir un impact négatif sur la CPI à long terme.